koñsul

Breton

Étymologie

Koñsul (consul, 1732)[1], s. m., consul, est un emprunt au français attesté en 1213 et issu du latin consul, consul.
Mentionné dans le grand dictionnaire français-breton de François Vallée (1931, page 148a) : konsul pl. ed.

Nom commun

Mutation Singulier Pluriel
Non muté koñsul koñsuled
Adoucissante goñsul goñsuled
Spirante cʼhoñsul cʼhoñsuled

koñsul \ˈkɔ̃sːyl\ masculin (pour une femme on dit : koñsulez)

  1. Consul[2][3].
    • [...] ; e burev Koñsul Rusia a dlee sinañ ha timbchañ va holl baperennoù, [...].  (Jarl Priel, Va Buhez e Rusia, Al Liamm, 1955, p. 27.)
      [...] ; au bureau du Consul de Russie qui devait signer et timbrer tous mes papiers, [...].
    • Abegoù mat en doa Napoleon Bonaparte, koñsul kentañ, pa reas e soñj, e miz Gwengolo 1802, da cheñch kêr vihan Pondi (3300 annezad d’ar c’houlz-se) en ur gêr vodern a lakaas diwezhatoc’h edan e anv.  (Pondi - Napoléonville : Troiad displegiñ glad Napoleon/Pontivy - Napoléonville : Guide d’interprétation du patrimoine napoléonien.)
      En septembre 1802, ce sont des raisons précises qui incitèrent Napoléon Bonaparte, Premier Consul, à transformer la petite cité de Pontivy (3300 habitants) en une ville moderne qui portera son nom.

Dérivés

Références

  1. Albert Deshayes, Dictionnaire étymologique du breton, Douarnenez, Le Chasse-Marée, 2003, p. 412b.
  2. Martial Ménard, Dictionnaire Français-breton, Palantines, Quimper, 2012, p. 302a
  3. Devri : Le dictionnaire diachronique du breton, koñsul m. -ed Consul.
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