gorger

Français

Étymologie

(XIVe siècle) Dénominal de gorge.

Verbe

gorger \ɡɔʁ.ʒe\ transitif ou pronominal 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se gorger)

  1. Alimenter avec excès.
    • Des coteaux d’Arbois, de Poligny et de Salins, […] les vignerons à rouge trogne bénissaient le Seigneur dont le bon soleil gorgeait de vie les pampres vigoureux et emplissait leurs futailles.  (Louis Pergaud, La Disparition mystérieuse, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
    • (Pronominal) Et pourtant les figuiers s'obstinent à pousser spontanément parmi les gravats et je me gorge, sans rien payer, de leurs fruits cramoisis.  (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
    • (Figuré)Les enfants aiment les pommes vertes, et les pommes vertes leur font du mal. Il doit en être de même pour le mélodrame, qui indigestionne le public, quand il s’en gorge.  (Émile Zola, La critique naturaliste, 1881)
  2. Engraisser certains animaux, en particulier la volaille.
    • On gorge les dindons.
  3. Combler quelqu’un d’avantages au-delà de ses espérances, de ses désirs.
    • On les a gorgés d’honneurs, d’emplois, de biens, d'argent.

Dérivés

Composés

Traductions

Traductions à trier

Prononciation

Références

  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (gorger), mais l’article a pu être modifié depuis.
  • « gorger », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971-1994 → consulter cet ouvrage
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