gercer

Français

Étymologie

(1690) De gerser (XIVe siècle), issu de l'ancien français jars(i)er, garser « blesser » (XIIe siècle), qui remonte au bas latin charaxare  scarifier »), craxare « gratter, sillonner, déchirer », emprunté au grec ancien χαράσσειν « fendre, entailler, égratigner, déchirer » [1]. À comparer du wallon garsi « ventouser ».

Verbe

gercer \ʒɛʁ.se\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Fendiller, en parlant de l’action du froid ou de la sécheresse.
    • Les crayons pour les lèvres sont destinés soit à empêcher celles-ci de gercer, soit à leur donner un éclat spécial.  (Marcel Hégelbacher; La Parfumerie et la Savonnerie. -1924, page 131)
    • Le froid, la bise gercent les lèvres, les mains, le visage.
    • La sécheresse fait gercer la terre, le bois, etc..
    • La morne tristesse du désert règne sur cette terre aride dont le sein gercé nourrit à peine quelques mimosas dépouillés, quelques cactus et des palmiers nains.  (Anatole France, Le crime de Sylvestre Bonnard, Calmann-Lévy ; éd. Le Livre de Poche, 1967, p. 47.)

Dérivés

Homophones

Traductions

Références

  • Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (gercer)
  • [1] « gercer », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971-1994 → consulter cet ouvrage
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