déprendre

Français

Étymologie

(XVe siècle) Composé de dé- et prendre.

Verbe

déprendre \de.pʁɑ̃dʁ\ pronominal 3e groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se déprendre)

  1. Se dégager (uniquement à propos des êtres animés et au figuré).
    • Il est tellement attaché à cette personne, qu’il ne saurait s’en déprendre.
    • On ne se déprend pas aisément de ses passions, de ses préventions, de ses préjugés.
    • […] à cette heure Brigitte se sentait emportée dans un océan de musique et de silence dont jamais plus elle ne se déprendrait.  (Robert Brasillach, La Conquérante, Quatrième partie, ch. iii, Librairie Plon, 1943, p. 231)
    • Il me dit que mourir lui serait égal, que si des “gangsters” pénétraient chez lui et le tuaient, ils tueraient un indifférent, dépris de tout, d’absolument tout.  (Julien Green, Journal, 2 avril 1958)
    • Elle n’arrive pas, depuis qu’ils sont partis de la région parisienne sous une pluie battante, à se déprendre de sa douleur conjugale, boule d’impuissance, de ressentiment et de délaissement.  (Annie Ernaux, Les années, Gallimard, 2008, collection Folio, page 147.)

Prononciation

  • \de.pʁɑ̃dʁ\

Paronymes

Anagrammes

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