ce que femme veut, Dieu le veut
Français
Étymologie
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- Ce proverbe apparaît dans "Matinées sénonoises, ou proverbes françois", 1789 []
Proverbe
ce que femme veut, Dieu le veut \sə kə fam vø djø lə vø\
- Les femmes finissent toujours par obtenir ce qu’elles veulent.
- Elle n’ignorait pas quel risque elle courait en essayant de réaliser son rêve ; mais c’était un rêve de femme, et elle s’était dit en sortant de chez elle : « Ce que femme veut, Dieu le veut. » — (Alfred de Musset, Le Fils du Titien, 1838, dans Œuvres complètes, Alphonse Lemerre, t. 7, 1867, p. 281)
- — Faites que Flandrine veuille bien m’épouser.
— Impossible, fieu ! Ce que femme veut...
— Dieu le veut, je le sais ; mais ce qu’elle ne veut point ?
— Ce qu’elle ne veut point, le diable lui-même y perdrait ses cornes. — (Charles Deulin, Cambrinus, 1868, chap. 1)
Notes
Traductions
Prononciation
- France (Saint-Maurice-de-Beynost) : écouter « ce que femme veut, Dieu le veut [Prononciation ?] »
- France (Toulouse) : écouter « ce que femme veut, Dieu le veut [Prononciation ?] »
Voir aussi
- Ce que femme veut sur l’encyclopédie Wikipédia
- Dieu le veut sur l’encyclopédie Wikipédia
Références
- « femme », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872-1877 → consulter cet ouvrage
- [1] Sans prétendre en expliquer l’origine, Léon Bloy a fait le rapprochement entre ce proverbe et la parabole des Noces de Cana : « Qu’il te soit fait selon ton désir, dit Jésus à la Chananéenne. Ma volonté est avec ta volonté. » — Exégèse des lieux communs, Mercure de France, Paris, 1902, p. 286.
- [2] Olympe Audouard, À travers l'Amérique, North America, États-Unis, E. Dentu, Paris, 1871, p. 235.
- [3] Pierre-Marie Quitard commente ainsi ce dessin : « On y voit un marchand tenant un cachemire, un mari lisant la facture avec une espèce de contorsion qui signifie que madame doit renoncer au précieux tissu, et celle-ci pressant sur son sein le bras du Père Éternel, dont le geste commande la soumission au mari récalcitrant. » — Proverbes sur les femmes, l’amitié, l’amour et le mariage, Garnier frères, Paris, 1889, p. 12.
- [4] Le proverbe est utilisé comme titre de l’un des chapitres de La Reine Margot, d’Alexandre Dumas.
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