caqueter

Français

Étymologie

Dans Les Cent Nouvelles Nouvelles (1462). Origine probable à partir de l’onomatopée en kak, imitant les rumeurs d’une basse-cour.

Verbe

caqueter \ka.kə.te\ ou \kak.te\ intransitif (ou transitif) 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Glousser avant de pondre, en parlant de la poule.
    • En même temps, les moutons bêlent, les chevaux hennissent, les vaches beuglent, les pigeons roucoulent, les porcs grouinent, et les poules suivies des coqs s’envolent en caquetant.  (Marie Alexandre-Dumas, Madame Benoit, Paris, Michel Lévy, 1869, p.7)
  2. (Par extension) (Familier) Babiller indiscrètement.
    • En caquetant, chacun sut bientôt que les fonds nécessaires au réméré de Vilquin avaient été fournis par Dumay.  (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
    • Les marchandes de volailles, accroupies côte à côte, caquetaient sans répit à ses côtés.  (Out-el-Kouloub, Zariffa, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », 1940)
    • En quittant la villa, il avait évité le salon où caquetaient les amies de sa mère, de sorte qu’il n’avait pas dit au revoir à celle-ci.  (Georges Simenon, La Disparition d’Odile, ch. 2, Le Club français du livre, Paris, 1971)
  3. (Par extension) Dire et médire de cette façon.

Variantes

Synonymes

Dérivés

Traductions

Prononciation

  • France (Occitanie) : écouter « caqueter »

Anagrammes

Références

  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (caqueter), mais l’article a pu être modifié depuis.
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