bâfrer

Voir aussi : bafrer

Français

Étymologie

(XVIe siècle) Peut-être du moyen français bauffrer. Dérivé de l’onomatopée baf évoquant ce qui est épais, enflé, goulu.
Peut-être d'une langues germaniques baf  lèvre »).

Verbe

bâfrer \bɑ.fʁe\ intransitif, transitif ou pronominal 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se bâfrer)

  1. (France) (Péjoratif) Manger avidement et avec excès.
    • Parole d’honneur ! Ces fainéants ne savent que bâfrer, et moi, je crève la faim. Ainsi tous les ans, quelques-uns de ces goinfres prennent la fuite…  (Nicolas Gogol, Les Âmes mortes, 1842 ; traduction de Henri Mongault, 1949)
    • On préfère bâfrer des cerises confites.  (Gerold Späth, Barbarville, 1993)
    • Regarde la boulimie d’un Séguin bâfrant sans mesure avant d’aller faire son sport, jusqu’à en mourir.  (Marie de Gandt, Sous la plume. Petite exploration du pouvoir politique, Paris, Éditions Robert Laffont, 2013, p. 167)
  2. (Pronominal) (Populaire) Manger quelque chose avidement et avec excès.
    • Se bâfrer de sucreries.
    • La charcutaille, c’est plus fort que moi, il faut que je m’en bâfre.

Variantes orthographiques

Synonymes

Sens pronominal (2)

Apparentés étymologiques

Traductions

Traductions à trier

Références

  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (bâfrer), mais l’article a pu être modifié depuis.
  • Robert, Dictionnaire historique de la Langue Française.
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