brandouiller

(Date à préciser) Des langues germaniques brand (« épée »).

brandouiller \bʁɑ̃.du.je\ intransitif 1^er groupe (voir la conjugaison)

1. S’affairer à des travaux sans intérêt.
   • Qu’est-ce que tu brandouilles là ? — (André Puig, La colonie animale, R. Julliard, Paris, 1963, 346 p., p. 275)
   • Je te vise, moi, une petite bite d’éventail-satellite — c’est à peine plus grand qu’une bite, p’tit — en trois heures et avec le pif, alors que les ingénieurs brandouillent dessus des jours durant. — (Claude Rank, Thriller politique, Fleuve noir, coll. « Espionnage », 1986, 185 p. ISBN 9782402158558)
2. Aller et venir mollement.
   • Il avait fait du bois, il avait bouché des gouttières, il avait cloué les pentures du volet qui brandouillait toute la nuit. — (Joseph Zobel, La Brocante de poésie, dans le recueil Le Soleil partagé, 1964, p. 172)
3. (Sexualité) (Argot) Masturber doucement.
   • Allons, brandouille cet outil, et fais que je jouisse, ou par ta main ou par ta bouche, ou de toute autre façon, si tu veux achever ta nuit en paix. — (Alphonse Momas, Passions de jeunes miss, 1907)

• France (Lyon) : écouter « brandouiller [Prononciation ?] »

• Michel Tamine, Le Parler des Ardennes, 2006, ISBN 2-862-53369-6, 978-2-86253-369-8
• Pierre Merle, Mots de passe : dictionnaire de l’argot de la prostitution, 2005, ISBN 2-828-90835-6, 978-2-82890-835-5